samedi 6 août 2016

La famille Parent : Bailliage de la seigneurie Notre-Dame-des-Anges 1710-1715

(André LAFONTAINE, Le bailliage de Notre-Dame-des-Anges, tome I, Sherbrooke, s.e., 1988, 608 pages.)

1711
30 juin
Jacques Parent s’oppose à la vente de la terre de feu Marin Courtois à cause d’une dette de 10 livres par le défunt pour 2 barriques de chaux

25 août
C’est la suite de la cause précédente. On fait la liste des opposants des créanciers opposés à la succession, dont Jacques Parent et ses 10 livres

1714
3 septembre
A comparu Joseph Vandendaique, comme aïeul et tuteur des enfants mineurs des défunts Pierre Boutillet et Jacqueline Vandendaique, demandeur, pour une somme de 414 livres 5 sols et 2 deniers en argent de cartes restant de la communauté des défunts, pour élever une des dits mineurs âgée de 3 ans et pour éviter de toucher à ses fonds et aussi pour parer à la diminution de cette monnaie de cartes. Il demande de pouvoir tenir une assemblée de parents et amis pour délibérer du sujet. Cette assemblée est composée de Paul Chalifour, Jacques et Charles Parent, Jacques Parent, Jean Normand, Pierre Choret et Barthélémy Cotton. L’assemblée estime que la somme de 414 livres 5 sols et 2 deniers devrait rester entre les mains du demandeur.

1715
24 janvier
Entre Jean-Baptiste Charly, marchand de Montréal, au nom et comme procureur substitué de Pierre Charly son frère qui est le procureur de Claude Parent habitant de la Louisiane, comparant par René Hubert premier huissier du Conseil supérieur de Québec demandeur, et Pierre Parent, tuteur de Claude Parent, défendeur.

Claude Parent demande sa part des biens de la succession de leurs parents. Pierre accepte de se rendre à cette demande, mais il demande un mois de délai; ce qui est accordé par le demandeur. La procuration a été passée en Louisiane le 11 juillet 1713.

24 janvier
Thomas Doyon, demandeur, et Jacques Parent, défendeur.

Doyon demande que Jacques Parent lui rende un poêlon qu’il lui a prêté et de lui payer 13 journées de bœufs et 2 livres en argent et aux dépens.

Parent n’est pas du tout d’accord avec cette version des faits. Premièrement, le poêlon a été donné, deuxièmement, les journées de bœufs ont été prêtées et finalement, il ne se rappelle pas de cette somme de 40 sols. Doyon admet qu’il y a déjà eu une entente sur les 40 sols. Et face à cette seule argumentation, le juge envoie la cause

7 novembre
La veuve Jobin, demeurant à Saint-Bernard, demandeur, et Jacques Parent de cette seigneurie, défendeur. Parent doit payer 9 mois de pension de la dame de La Durantaye à 200 livres par an.

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