lundi 3 juin 2013

Prix des outils de travail et des matériaux à la fin du 17e siècle

Dans son grand livre de comptes C4 qui couvre les années 1688 à 1700, le Séminaire de Québec inscrit de nombreux outils de travail, que ce soit pour le travail de la ferme, de la forêt ou des gens de métier. Dans cette liste, on trouve une chaudière, une charrue, une doloire, une faux, une fourche, une hache, une vrille et un vilebrequin. Au mois de mai 1691, une petite chaudière vaut la somme de trois livres et dix sols et, en 1696, une chaudière est évaluée à sept livres et quinze sols. La charrue qu’on envoie à Baie Saint-Paul en 1695 est estimée à onze livres et la paire de rouelles de charrue de Jacques Fortin en 1698, à cinq livres. En octobre 1692, Pierre Tremblay doit une somme de 100 sols pour une doloire. Les faux valent toujours quatre livres tout comme la fourche de fer acquise par le taillandier Jean Filion en mars 1699. On évalue le prix d’une hache à quatre livres et dix sols en 1688 et à six livres dix ans plus tard. Le vilebrequin et la vrille n’apparaissent qu’une seule fois dans les comptes; le premier vaut deux livres en 1690 et la seconde, deux livres et quatre sols en 1695.

En plus des outils de travail, il y a les attelages des animaux et les accessoires pour les moyens de transport. On parle de brides valant six livres et quinze sols, le prix d’une bride avec une selle atteint la somme de 40 livres en 1692 et celui d’un collier à cheval, douze livres. On demande une livre pour un fer à cheval, deux livres pour un joug pour les bœufs, dix sols pour des longes pour les vaches et douze livres pour un van à vanner. Les comptes du Séminaire fournissent un aperçu des coûts des gestes posés par des gens de métier. Par exemple, le maréchal-ferrant Mélaine Bonnet pose des fers à un cheval contre une somme de quatre livres. De plus, les accessoires pour les moyens de transport tels des roues ferrées sont payés 21 livres la paire et des roues de bois, trois livres la paire.

Pour la construction, on utilise des carreaux de verre ou de vitre. Ils coûtent quatre sols le carreau en 1688 et trois sols, en 1690. Jacques Fortin vend des bardeaux et en 1694 et, pour mille bardeaux, il demande un prix de 85 sols.

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